Aliénor Surmely "Je crois que nous avons les capacités de monter"

Aliénor SURMELY a rejoint les rangs du LLMH l’été dernier mais connaissez-vous cette jeune ailière gauche qui œuvre désormais sous le maillot rouge ?

Native de Lille, Aliénor a débuté le handball au club de Saint-Amand-les-Eaux sans doute pour suivre les pas de sa maman, elle-même handballeuse polyvalente au club.

” Je me souviens de mes premières années, j’adorais aller aux entraînements et aux tournois le week-end. J’étais toujours très excitée et impatiente ! “.

Elle qui était impatiente de finir sa semaine pour en découdre le week-end avec notamment Julien VASSEUR, un entraîneur qu’elle affectionne beaucoup :

” C’est l’entraîneur qui m’a le plus marqué, il m’a entraîné des U13 à mes premiers pas en séniors. Il m’a beaucoup fait progresser “.

Aliénor passe également par les cases comité et ligue, des regroupements fondateurs et importants dans la formation d’une jeune joueuse.

“ J’ai beaucoup apprécié ces stages, c’était de belles expériences ! Je rêvais d’intégrer le pôle espoir de Tourcoing “.

Le sport étude, un objectif pour cette jeune femme qui n’hésite pas à se donner les moyens d’y arriver. Elle accède donc le pôle espoir de Tourcoing avec un objectif clair : passer un cap !

” Je voulais partir en sport études car déjà à 13/14 ans, je voulais devenir handballeuse. Je ne sais pas si je réalisais ce que je disais à l’époque mais c’était mon plus grand souhait “.

Le pôle espoir une aventure, des rencontres, et des souvenirs indescriptibles.

Petit à petit Aliénor intègre le groupe de l’équipe première de Saint Amand. Elle débute par de simples séances d’entraînement. Un départ, une opportunité, Aliénor intègre le groupe de manière permanente et évolue à côté d’anciens visages connus : Marion MALINA, Abiba FOFANA ou encore une certaine Aurore SANZ.

Elle qui se présente comme une joueuse plutôt rapide aimant se projeter vers l’avant voit toquer à sa porte le club de Toulon, évoluant en LFH. Son club ne proposant pas de contrat pro, elle tente sa chance dans le sud. ” Ça a été dur au début d’arriver dans un nouveau groupe, un nouveau club, une nouvelle ville. C’est une expérience qui m’a fait beaucoup grandir. Sortir de ma zone de confort m’a beaucoup aidé à devenir la joueuse que je suis aujourd’hui “.

Un changement radical mais de nouvelles exigences ” A ce moment-là, la grande différence c’est forcément d’avoir beaucoup d’entraînements et de pouvoir y travailler à 100% “.  Son contrat terminé, elle se dirige vers Clermont, une nouvelle structure, un nouveau groupe. ” Je voulais gagner du temps de jeu et avoir plus de responsabilités sur le terrain “.

Aliénor arrive au LLMH cet été avec de l’ambition :

” Ce qui m’a motivé ? Le projet de montée en D2F, le groupe que je connaissais déjà, et Aurore. Pouvoir rejouer à un bon niveau ” chez moi ” tout en ayant le temps de reprendre mes études d’éducatrice spécialisée à côté, un double projet “.

Elle retrouve des filles qu’elle apprécie facilitant son intégration. La tête sur les épaules, elle dresse aussi un bilan satisfaisant du début de saison de son équipe :

” Pour l’instant je suis contente de la première place et j’espère de tout cœur que la situation sanitaire nous permettra de finir la saison. Je suis contente du groupe et du travail que nous faisons chaque semaine au côté d’Aurore pour avancer. Je crois particulièrement que nous avons les capacités de monter ” .

Aurore, ancienne coéquipière désormais entraîneur avec qui elle entretient une relation particulière :

” On a une très bonne relation même si c’est forcément différent maintenant qu’elle est responsable. J’aime son fonctionnement et comment elle gère les choses. Elle est très impliquée et ça fait du bien “

Ali, un dernier mot pour les supporters du LLMH ? :

” J’espère qu’ils resteront à nos côtés et continueront de nous encourager tout le reste de la saison car nous avons besoin d’eux chaque week-end “.